lundi 29 octobre 2012

Privilège



Ce soir les lapins de la Porte Maillot
Remémorent mon privilège
Je l’ai reconduite chez elle
Ils sortent manger l’herbe grasse
Je rentre faire la grasse
Serai seul et penserai à elle

Elle est mon privilège
Privilège
Sa présence ses baisers m’allègent
Le cœur lourd comme l’enclume
Devient léger comme une plume

Elle dit que je suis un lait pour son corps
Lotion hydratante pénétration immédiate
Par pudeur sans doute parle-t-on décor
A l’image de sa peau délicate
Que je caresserai au réveil
Plus rien ne sera pareil

Elle est mon privilège
Privilège
Sa présence ses baisers m’allègent
Le cœur lourd comme l’enclume
Devient léger comme une plume

Tels sphinx et belle de nuit
Elle s’ouvre je butine
Fais le plein d’arums, m’enduis
De ses essences, de perles fines
Bain des sens pour s’endormir
M’éveille adouci soyeux, m’étire

Elle est mon privilège
Privilège
Sa présence ses baisers m’allègent
Le coeur lourd comme l’enclume
Devient léger comme une plume

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire